12 janvier 2010 – 12 janvier 2015 / Comme le temps passe vite! Déjà 5 ans depuis qu’un séisme d’une magnitude de 7,4 sur l’échelle de Ritcher a dévasté la capitale d’Haïti, dans l’espace d’environ 40 secondes, faisant plus de 250 000 morts et quelque 300 000 blessés.
Encore cette année, le Consulat Général d’Haïti à Montréal a invité, cette fois à la TOHU, tous les haïtiens et les amis d’Haïti à la commémoration de la journée du 12 janvier marquant le triste anniversaire d’un cataclysme sans précédent dans l’histoire de notre pays.
Contrairement à l’année dernière où la cérémonie a été officiée par des prêtres dans une église catholique, cette fois-ci, pour marquer ce cinquième anniversaire, ce sont des prêtres et des prêtresses vaudou qui présidaient à la partie religieuse. Paradoxalement, il y avait aussi sur la scène plusieurs pratiquants de tendance chrétienne et autres qui ont pris la parole. D’aucuns diront que le mouvement œcuménique semble être sur la bonne voie et continue, contre vents et marées, à faire son petit bonhomme de chemin.
Si l’année dernière, ce jour était célébré sous le signe de la tristesse, cette année, celle-ci s’estompe de plus en plus – laissant peu de place à la méditation et au recueillement. Même si la vie continue, ce ne sera jamais une mauvaise chose, à chaque 12 janvier, de consacrer du temps à la méditation, au recueillement et à la prière.
Remercions, une fois de plus, le Consul général d’Haïti à Montréal, M. Justin Viard, de nous avoir invités à nous réunir dans un seul et même lieu afin de nous recueillir – comme il l’a si bien dit dans sa lettre d’invitation – dans le respect de la mémoire de ces milliers de frères et sœurs tombés lors de cette catastrophe qu’a connue notre chère nation, en ce mardi après-midi du 12 janvier 2010. En dépit de tout, «Ayiti la!», tels étaient les 2 mots qui ont été projetés en lettres capitales sur l’écran et qui, selon toute vraisemblance, ont apporté un certain soulagement à nos compatriotes présents dans la salle en cet après-midi d’hiver glacial. Clamons tous ensemble: «Ayiti pap mouri!». Toujours est-il que nous devons être disposé à consentir certains sacrifices en vue d’aider à une véritable reconstruction de notre pays. Pour cela, nous devons constamment nous rappeler la devise de notre chère Haïti: L’union fait la force – tout en criant haut et fort: «Bay Ayiti yon chans!»
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